Huit jours après leur victoire 2-1 à Munich, les féminines du Paris Saint-Germain se sont qualifiées dans la douleur pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi 30 mars, avec un nul 2-2, qu’elles ont encaissé après la prolongation contre le Joueurs du Bayern dans un Parc des Princes bruyant et bien achalandé. Les coéquipières de la capitaine Grace Geyoro, déjà qualifiées pour la finale de la Coupe de France et désormais deuxièmes du championnat, atteignent le dernier carré du tournoi et vont tenter d’aborder un premier titre tant convoité par le PSG en Champions. Ligue, femmes et hommes. En demi-finale, un duel alléchant pourrait surgir face à son rival lyonnais. Le match nul a rendu cela possible, mais les Fenottes, sept fois titrées dans le tournoi, doivent encore renverser la Juventus jeudi à Lyon, après la surprise à Turin (défaite 2-1) lors du match aller. Quoi qu’il arrive, le PSG devra faire bien mieux que la copie assez médiocre, voire franchement brouillonne dans les séquences, qui est revenue mercredi dans un Parc des Princes avec 27 262 fans, un record d’affluence pour la division féminine, très loin du classement précédent (19 192 people en avril 2017 contre Barcelone en demi-finale retour).
Résultat à la 112e minute
La fête aurait pourtant pu être gâchée par une équipe du Bayern venue avec autant de détermination que les absents, décimés par les blessures, la suspension de Viviane Asseyi et plusieurs cas de Covid-19. Face à ce carnage, l’entraîneur Jens Scheuer n’avait que deux joueurs à l’extérieur disponibles parmi ses remplaçants. Affronté les Bavarois à deux reprises en demi-finale lors des trois dernières saisons, le PSG a ouvert le score contre le cours du match en s’inspirant de Sandy Baltimore, tout à fait hors de propos, mais capable de botter le gardien d’un ballon enfoncé dans une cloche (17e). , 1-0). Le Bayern ne s’est pourtant pas démonté, égalisé d’un pas par l’ancienne Lionne Saki Kumagai, à la recherche d’un ballon repoussé par la gardienne Barbora Votikova (19e, 1-1). Et le pire des scénarios s’est encore amplifié lorsque Klara Bühl, déjà buteuse lors du premier match, a trompé la gardienne tchèque grâce à un tir raté de sa compagne Léa Schüller (54e, 1-2). Enfin, du banc de Paris vint la libération. Le Suisse Bachmann, très actif après le remplacement de Keira Hamraoui en début de prolongation, a semé la panique dans la défense allemande avant de faire trembler les filets d’un tir en diagonale du droit à la 112e minute. Le monde avec l’AFP