Publié le 21 août 2022 à 16h56 par Coraline Mercier Selon une nouvelle étude publiée le vendredi 19 août 2022 dans la revue médicale The Lancet, le tabac et l’alcool causent plus de 40% des cancers dans le monde. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Une étude financée par la Fondation Bill & Melinda Gates et menée dans le cadre du Global Burden of Disease, a mis en lumière l’implication du tabac et de l’alcool dans le développement des cancers dans le monde.
Le tabac et l’alcool sont des facteurs de risque majeurs du cancer
Selon les résultats de l’étude impliquant des milliers de chercheurs dans la plupart des pays, le tabac et l’alcool sont les principales causes de cancer. En effet, la revue médicale The Lancet a publié les résultats vendredi 19 août, et expliqué : “Selon notre analyse, 44,4% des décès par cancer dans le monde (…) sont attribuables à un facteur de risque mesuré.” En comparant les résultats dans toutes les régions du monde, les chercheurs ont conclu que le tabac est le principal contributeur au cancer (33,9%). De son côté, l’alcool arrive en deuxième position (7,4%). NOUVEAU— Près de la moitié des décès par cancer dans le monde sont dus à des facteurs de risque, les principaux contributeurs étant le tabagisme, la consommation d’alcool et un IMC élevé, selon une nouvelle étude #GBDS de @IHME_UW : https://t.co/lhWmwOpe6Epic . twitter.com /0lLuBbVePm – Le Lancet (@TheLancet) 18 août 2022
La prévention ne suffit plus pour freiner les cancers
Le vaste programme de recherche financé par la Fondation Bill & Melinda Gates a été entrepris pour “comprendre l’ampleur du fardeau du cancer attribuable aux facteurs de risque potentiellement modifiables”. Les résultats obtenus permettent d’établir des “stratégies efficaces de prévention et d’atténuation” pour lutter contre le cancer à l’échelle mondiale. En concluant que le tabac et l’alcool sont les principaux facteurs de risque, la recherche souligne l’importance de la prévention en termes de santé publique. Cependant, la prévention, bien que nécessaire, ne suffit plus pour freiner les cancers. En effet, la moitié des cancers ne sont « pas attribuables à un facteur de risque donné ». Selon les auteurs de l’étude, un diagnostic précoce et un traitement efficace sont tout aussi importants que la prévention.
