Publié à 10h26
                Mylène Crête La Presse             

Il les a également invités via Twitter à assister à l’événement qui se tiendra cet après-midi au Complexe Capitale Hélicoptère à Québec. Cette campagne intervient une semaine après que le Parti conservateur du Québec (PCQ) a dévoilé sa plateforme électorale baptisée « Liberté 22 » et axée sur six enjeux : l’économie, le logement, la santé, les transports, ainsi que la famille et l’éducation. Cela se traduit par cinq propositions, soit des baisses d’impôts, l’ouverture du système de santé au secteur privé, l’abandon du projet de tramway de Québec, l’exploitation des hydrocarbures et la révision du mode de financement des services de garde. La campagne électorale est en cours au Québec depuis un certain temps en raison du scrutin à date fixe. Les citoyens seront invités à voter le 3 octobre pour élire les 125 membres de l’Assemblée nationale. Le PCQ d’Éric Duhaime, qui n’a jamais été élu député, tente de faire une percée, notamment dans la région de Québec. La députée Claire Samson est devenue la première représentante du parti en juin 2021 après avoir été expulsée de la coalition québécoise. Il a choisi de ne plus se présenter. Le premier ministre François Legault devrait commencer la campagne électorale le 29 août. Plusieurs candidats conservateurs ont été critiqués ces dernières semaines pour leurs commentaires controversés. C’est le cas du candidat de L’Assomption, Ernesto Almeida qui avait suggéré dans un post sur les réseaux sociaux en juin qu’il fallait équiper les enseignants après la tuerie d’Uvalde aux Etats-Unis. Éric Duhaime avait défendu son candidat et invoqué la liberté d’expression. Une enquête de CBC News a également révélé en juillet que 16 candidats du PCQ avaient partagé des théories du complot, de la désinformation ou approuvé des « personnalités aux tendances extrémistes » sur les réseaux sociaux pendant la pandémie. C’est le cas de sa candidate vedette, l’actrice Anne Casabonne, qui avait retweeté des messages remettant en cause l’innocuité du vaccin COVID-19. En janvier, Éric Duhaime avait réclamé la levée progressive de toutes les restrictions sanitaires. Le Québec vivait alors la cinquième vague de la pandémie.