Les cas possibles de réinfection sont définis comme tous les individus ayant présenté au moins deux tests positifs enregistrés dans la base de données effectués avec une différence de 60 jours ou plus. Au total, 685 858 cas possibles de réinfection ont été recensés entre le 2 mars 2021 et le 20 mars 2022, dont 95,2 % à partir du 6 décembre 2021, qui marque le début de la diffusion du variant Omicron en France.

Une évasion immunitaire

“Il semble probable qu’un affaiblissement de la réponse immunitaire après infection ou après vaccination dans la population française joue un rôle dans cette augmentation remarquable de l’incidence d’éventuelles réinfections, en particulier chez ceux qui n’ont pas reçu de dose de rappel du vaccin, », a commenté la Santé française. La fabrication. “Il est également très probable que la très forte diffusion en France du variant Omicron, qui se caractérise par une transmissibilité accrue et une importante fuite immunitaire, renforce ce phénomène”, a-t-il ajouté. La reprise à la hausse du marché du SRAS-Cov2 observée depuis plusieurs semaines en France et l’émergence de la sous-catégorie Omicron BA.2, prédominante depuis fin février, sont “deux facteurs qui peuvent jouer un rôle dans la tendance actuelle à l’augmentation du nombre de réinfections”, selon la Santé publique de France. Plusieurs études récentes ont indiqué la possibilité d’une réinfection par BA.2 suite à une infection par BA.1, y compris dans un laps de temps très court (moins de 60 jours). Cependant, ils s’accordent sur le fait qu’il s’agit d’événements plutôt rares, souligne l’agence. De plus, l’incidence des réinfections révélatrices d’Omicron lors des deux épisodes d’infection reste très faible (moins de 1% des cas).