Ils se sont réunis par vidéo dans le cadre du sommet de la plateforme de Crimée, un format réunissant les principaux États pro-ukrainiens créés par Kyiv avant la guerre qui a commencé le 24 février. Alors que des responsables pro-russes dans les territoires occupés ont évoqué l’idée d’un référendum sur l’adhésion à la Russie, comme en Crimée en 2014, le chancelier allemand Olaf Scholz a insisté sur le fait qu’”aucun faux référendum ou autre tentative de modifier le statut de certaines parties de l’Ukraine territoire devrait être fait.” sera reconnu”. M. Scholz a dit : Nous condamnons la Russie. Nous ne reconnaîtrons jamais aucune tentative visant à modifier le statut d’une quelconque partie de l’Ukraine. Dénonçant “l’agression non provoquée de la Russie en Ukraine”, il s’est engagé à poursuivre les sanctions contre Moscou et à envoyer une nouvelle aide militaire à Kyiv, y compris des systèmes de défense aérienne. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Les Européens se préparent à un hiver sans gaz russe

La détermination des Européens “n’a pas changé”

De son côté, le président français, Emmanuel Macron, a appelé la communauté internationale à n’avoir « aucune faiblesse, aucun esprit de compromis » envers la Russie, appelant une nouvelle fois Moscou « à cesser les hostilités, à retirer ses troupes du total ». du territoire ukrainien et choisir la diplomatie pour reconstruire la paix. Les Européens sont prêts à soutenir la “lutte” de l’Ukraine “sur le long terme”, a-t-il ajouté à l’attention du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. “La France et l’Union européenne, avec de nombreux alliés et amis de l’Ukraine, font tout ce qui est nécessaire pour soutenir votre lutte”, a-t-il déclaré. “Notre détermination n’a pas changé et nous sommes prêts à soutenir cet effort dans la durée”, a-t-il insisté. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que le président russe Vladimir Poutine “veut faire à toute l’Ukraine ce qu’il a fait à la Crimée”, une péninsule annexée par Moscou en 2014 après une intervention de ses forces spéciales et un référendum d’annexion dénoncé par Kyiv et les dirigeants occidentaux. M. Johnson a poursuivi : Nous ne pouvons pas permettre que les frontières soient modifiées par la force des armes. Nous ne reconnaîtrons jamais l’annexion du territoire ukrainien par la Russie. M. Johnson, comme son homologue canadien Justin Trudeau, s’est engagé à poursuivre l’aide à Kyiv et la politique de sanctions contre Moscou jusqu’à ce que “la Russie mette fin à la guerre et retire ses troupes”. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés En Russie, avec les sanctions économiques, c’est “de plus en plus difficile”
Le monde avec l’AFP