• À lire aussi: Le Québec sera bientôt le dernier à imposer le masque • À lire aussi: Un port du masque inégal à l’entrée de la sixième vague • À lire aussi: 6e vague: «Il ne faut pas laisser tomber» «Avec les données que je vois actuellement, je pense que ce serait prudent d’attendre un peu», déclare Jacques Lapierre, virologue à la retraite, à propos de la possibilité de laisser tomber le port du couvre-visage dans deux semaines. Pour justifier sa pensée, il invoque notamment une forte augmentation du taux de positivité dans les résultats de tests PCR réalisés dans la province. «Le taux de positivité a augmenté à 18,4 %, alors qu’il était à 4 % il n’y a pas très très longtemps», affirme-t-il, ajoutant qu’une hausse des cas est observable dans plusieurs sphères de la société. «Il y a une augmentation de cas dans le réseau de la santé, il y a des augmentations de cas dans les écoles et (…) on est pratiquement au niveau des hospitalisations qu’on avait dans la première et deuxième vague» soutient-il. Toujours selon M. Lapierre, en raison de l’augmentation des cas observée dans les établissements scolaires, il serait plus prudent de continuer d’y porter le masque. «La seule barrière qui nous reste (…) c’est le masque, le lavage des mains, la distanciation donc ce n’est pas grand-chose là», dit-il. «Ça vaudrait peut-être la peine de prolonger encore un peu parce qu’actuellement, on est en train de relancer une autre vague.»