Avec un nouveau revers niçois face à Rennes (1-1) samedi, Strasbourg a profité de cette porte ouverte pour dépasser les Aiglons à la quatrième place et conforter son envie d’Europe dans cette dernière ligne droite du championnat. Ligue 1 De ses débuts au Bleu à son retour à Strasbourg : Clauss, une semaine riche en émotions IL Y A 21 HEURES Invaincus à domicile depuis cinq matchs consécutifs à La Meinau, les Alsaciens ont toutefois dû composer avec le manque agressif des attaquants Ludovic Ajorque, silencieux depuis le 9 janvier, et Kevin Gameiro, dont le dernier but remonte au 13 février. Une éternité pour la troisième meilleure attaque de la ligue avec 50 buts depuis le début de la saison.
Un duel pour l’Europe dans la première tension et accroché
Dans une affiche promise sur papier, Strasbourg et Lensua s’emparent du dossier en premier. Beaucoup de fautes et un peu de jeu, cela s’est offert par les deux équipes en début de rencontre avec quatre cartons jaunes à la clé en première période (trois pour Strasbourg, un pour Lens). Plus explosifs à la reprise, les Alsaciens se sont montrés plus dangereux en contre-attaque et avec des coups collectifs proches de la perfection, mais ils ont mal fini avec les coups d’Aholou (9e) et Gameiro (18e), ou encore celui de Bellegarde (34e) . En revanche, la domination lensoise s’est concrétisée avec l’occupation, sans apporter de réel danger devant le but à l’exception de Fofana, bien sur pied, dans l’entrejeu d’un tir en pivot (22e). Sans acuité ni mordant agressif à l’exception de Jonathan Clauss, le jeune international français bien déplacé sur son aile par Pereira Da Costa (24e), Sang et Or se sont peu à peu installés dans un faux rythme. Une baisse d’attention a été évitée de justesse par Jean-Louis Leca (40e) face à Guilbert, qui a laissé seul le but après une erreur fatale dans la crise de Médine.
Azorque comme sauveur, Gameiro comme explosif invulnérable
Contraints d’en faire plus, les deux candidats à l’Europe ont mis le curseur dans une seconde mi-temps beaucoup plus ouverte. Pour les Lensois, l’inacceptable est même venu de David Pereira Da Costa (51e) lorsqu’il a reçu un coup de pied croisé au sol de Frankovski. Mais sa reprise s’est envolée à La Meinau, tout comme les illusions des joueurs de Franck Haise par la suite. Au point du temps, la force offensive strasbourgeoise est alors revenue. Dans une accélération de l’insupportable Gameiro, Guilbert a vu son centre se faire toucher du coude par Frankowski. Le penalty a été sifflé puis transformé par Ludovic Azorque (66e), auteur de son onzième but de la saison. Un déclic même pour le Réunionnais de 28 ans et dans le difficile depuis plusieurs semaines. Quatre minutes plus tard, même type d’action que Gameiro dans la passe pour Azorca, coupé du sang et du gardien en or. Un deuxième penalty est synonyme d’une renaissance possible cette fois pour Gameiro. Mais cette fois, Leka a bien attendu avec son droit d’écarter l’attaquant strasbourgeois avec ses doutes en guise de finition, pourtant reconnu (71e). Loin d’être abattu, il pourrait même être passeur décisif sur un centre donné au millimètre pour la tête de Gilbert (84e), très imprécis. Une occasion manquée pour une pause qui restera sans conséquences. Avec cette quatorzième victoire de la saison, les joueurs de Julien Stéphan ont sans doute vécu un tournant. Celui de l’hypocrite sur le podium. Les Alsaciens (4e, 51 points) ne sont plus qu’à deux points du podium et Rennes (3e, 53 points) et peuvent voir encore plus haut. Déception pour les Lensois qui avec leur huitième place provisoire – et sept unités de la fameuse cinquième place – ont certainement laissé passer pour la dernière fois le wagon de l’Europe devant leurs yeux. Ligue 1 Sotoca, un but filou qui a surpris Bollaert : « Je me demande » mais qu’est-ce qu’il fait ? » 19/03/2022 à 19h50 Ligue 1 Clauss, invité des Bleus, a été fêté par le public lensois 19/03/2022 À 19h00