“Je veux faire une dédicace à mon personnel techniquea insisté Christophe Galtier ensuite auprès de Prime Video. C’est un but qu’on ne reverra plus, vous vous en doutez. Allez regarder les ligues espagnole et allemande, certains ont marqué comme ça. Et un petit clin d’œil à nos U19 qui l’ont fait en Youth League face à Salzbourg l’an dernier. Bournemouth et Rayo Vallecano l’ont également fait. Le faire à l’entraînement et le montrer est une chose, le faire dans la vraie vie en est une autreMais comment les Parisiens ont-ils réalisé ce premier chef-d’œuvre ? Ligue 1 MNM retrouve le sourire : “Les voir heureux, c’est la satisfaction” IL Y A12 HEURES
Phase 1 : Les matchs Mbappé, Mendes et Vitinha
Prêt, ce lancement était. Lorsque Neymar fait sa passe à Verratti, quatre joueurs sont prêts à sauter dans la moitié de terrain adverse : Achraf Hakimi et Vitinia à droite, Kylian Mbappe et Nuno Mendes à gauche. Contrairement à ses trois autres coéquipiers, le Marocain débutera au piano, franchissant la ligne en marchant. Après cinq secondes, Vitinha, Mbappé et Mendes sont déjà à égalité avec la ligne défensive du LOSC. Mieux encore, ils arrivent à la pelle. L’attaquant parisien prend la profondeur derrière Fonte, en veillant à ralentir sa course juste avant d’accélérer à nouveau pour éviter le hors-jeu, tandis que Diakité et Gudmonsson laissent Mendes tout seul sur la gauche. Les solutions pour Messi sont multiples et presque toutes aussi dangereuses…
Phase 2 : le rôle de Neymar
Le Brésilien n’est ni un buteur ni un passeur décisif dans cette action, mais son rôle est essentiel. C’est lui qui s’occupe, seul, de l’engagement avec cette passe en retrait à Marco Verratti. Au début, il fait semblant de se désintéresser du ballon en tournant le dos au jeu, comme si un gros jeu était sur le point d’être tiré. Une attitude qui rend sa visite de retour encore plus efficace. D’un coup, le Brésilien se retourne pour réclamer le ballon à ses pieds, laissant Benjamin André bien plus de deux mètres derrière. Sa livraison en une touche à Messi est tenue volontairement afin que l’Argentin lui-même puisse donner au ballon la puissance qu’il souhaite.
Phase 3 : la passe de velours de Messi
Pendant ce temps, Messi n’avait rien à faire. Déployé à droite de Verratti au coup d’envoi, l’Argentin n’entre en action qu’une fois Neymar rappelé. Comme un quarterback, le gaucher balaie le terrain avant de prendre le snap. Deux grandes options s’offrent à lui. Le plus facile, à Nuno Mendes, tout seul avec un écart devant lui. Le plus risqué mais aussi dangereux, contre Bape. Sa décision est prise rapidement et en soutien il dirige son corps pour une passe intérieure brossée du pied gauche. Le tout avec une seule touche, bien sûr. Le reste est en peluche. Avec la rotation parfaite et le bon dosage, la balle atterrit dans l’espace parfait, entre les deux centres. La rotation placée sur la balle la ralentit après qu’elle ait rebondi. Mbappé doit finir.
Phase 4 : Achèvement
Le gâteau de Messi a atteint sa destination, nous devons encore le découvrir. Malgré le rebond haut, Mbappé choisit le bon geste, celui qui lui est imposé avec ce lob délicat. Mais son avance est telle, tant dans la charnière du LOSC que dans Leo, sorti tardivement, que les solutions qui s’offrent à lui sont multiples. Un contrôle aurait pu être envisagé, mais cela aurait fait perdre du temps à Bape. Le plus extraordinaire est sans doute dans la possibilité pour le Français de servir la Bithynie qui continua sa lutte. Le Portugais est également devant et ne devrait pousser le ballon qu’en profondeur. Une autre preuve que ce mouvement si efficace ne réside pas seulement dans le talent des artistes présents mais aussi dans la chorégraphie imaginée par d’autres et réactualisée par Galtier. Un ballet de neuf secondes. La beauté est parfois si éphémère… Un championnat Le coup dur: tibia fracturé pour Wijnaldum IL Y A 13 HEURES Ligue 1 1-7 : ce PSG est sur une autre planète IL Y A 14 HEURES