Cinq hommes viennent de défoncer la porte d’entrée de leur logement. A l’intérieur se trouve un jeune couple et une troisième personne. Le jeune homme, qui partage le lit de sa compagne, se réveille d’un orage. Il est traîné dans le salon, il va subir un incroyable déchaînement de violence : coups de pied, étranglement avec une chaîne de vélo… La victime est même imbibée d’alcool et est menacée de brûlure vive. Selon une source proche du dossier, citée par le journal régional, les auteurs accusent leur victime de “dette de drogue de près de 30.000 euros” ainsi que de “vol d’arme de chasse”.
Pieds nus, il s’évade après quatre jours en enfer
Alors que le jeune homme traverse une épreuve, sa compagne, qui est retenue dans la chambre par l’un des cinq hommes, subira également le pire. Son bourreau lui demande d’abord de se livrer à un strip-tease, avant de finalement décider de la violer. Cela ne s’arrête pas là. Il va filmer son crime sur son téléphone portable et menace la jeune femme de transmettre ces images. Leur ami, la troisième victime de cette nuit de terreur, a volé sa carte de crédit et son code bancaire. Ces deux victimes « latérales » sont alors détenues jusqu’au lendemain après-midi. La jeune femme a alors pris la fuite et quitté les lieux “pour se protéger”, selon Le Télégramme. Le premier jeune homme, le plus coriace, a été retenu pendant quatre jours, transporté, retenu dans une cave. Lorsque les coups cessent, il n’y a que les agresseurs pour lui demander d’aller vendre de la drogue. Trois jours plus tard, alors qu’il tentait de s’enfuir en courant pieds nus dans la rue, il est rattrapé par ses tortionnaires. Il a ensuite été de nouveau battu. Des témoins alertent la police qui parvient à retrouver le jeune homme dans la nuit. Dents cassées, couvertes d’hématomes et d’ecchymoses, un médecin prescrit dix jours d’ITT. Les enquêteurs identifieront les cinq auteurs qui seront tous arrêtés. La police a également trouvé une vidéo du viol sur l’un des ordinateurs portables saisis lors de l’arrestation. Certains suspects sont déjà connus des forces de l’ordre. Ils sont placés en garde à vue. L’un d’eux, originaire de Vannes, 18 ans, a vu sa demande de libération rejetée il y a deux semaines.