Les résultats des premier et second tours de votre région, ainsi que l’actualité politique, directement dans votre boîte mail. Abonnez-vous à la notification des résultats Des manifestants se faisant passer pour des nationalistes ont interrompu samedi soir une émission que Marin Le Pen enregistrait dans son hôtel du Gosier, en Guadeloupe. “Une vingtaine de manifestants d’extrême gauche nous ont secoués assez violemment”, a déclaré le candidat de la Coalition nationale à l’élection présidentielle. Son porte-parole a déclaré avoir reçu “un coup dans le dos”. “Ils ont aussi déchiré le micro” que portait le candidat. Le plateau où Marine Le Pen terminait l’enregistrement d’une émission à double face qui devait être diffusée ce dimanche sur France 3 “a été attaqué par des militants de diverses organisations nationalistes de Guadeloupe”, dont l’Alliance nationale de la Guadeloupe (ANG), la Guadeloupe Première, qui a elle-même dû annuler une interview en direct prévue à 19h30. heure locale. “Il n’y a pas eu de véritables affrontements ni violences, mais plutôt des intimidations de Marin Lepen”, a déclaré sur place le journaliste de la chaîne. Sur les images diffusées par la chaîne, on voit son garde du corps Marin Lepen la prendre devant lui alors qu’elle baisse la tête pour se protéger. Elle a été rapidement évacuée du plateau dans lequel Guadeloupe La Première devait l’interviewer en direct. “Lepen est sorti, Lepen est un raciste.” Marin Lepen a violemment battu un groupe de militants séparatistes d’extrême gauche, les « black blocs locaux », alors qu’elle était dans une arme à double tranchant. La candidate et son équipe vont porter plainte selon nos informations 📹 @Valentinrvll / @BFMTV pic.twitter.com/NHWphhablD — Loïc Besson (@loicbesson) 27 mars 2022 Des manifestants aux cris de “dehors”, “racistes” selon les images de BFMTV, ont quitté les lieux seuls, a indiqué la direction de l’hôtel. Parmi eux, Laurence Maquiaba, qui a expliqué vouloir “empêcher” que le message de Marin Le Pen soit transmis par un public de haut niveau. “Les Guadeloupéens, malgré l’accueil savamment orchestré, ne veulent pas de cette personne (…) et d’une fête qui n’a pas changé du tout”, a-t-il ajouté.
Une quarantaine de supporters à l’aéroport
Marin Lepen était bien arrivé en Guadeloupe, où elle venait pour la première fois alors que son père n’avait jamais pu s’y rendre en campagne. Elle est accueillie par une quarantaine de supporters à l’aéroport de Pointe-à-Pitre au rythme d’un ka (tambour), et en décembre 1987, près de 3 000 manifestants occupent la piste de l’aéroport du Lamentin. , en Martinique, pour protester contre le “racisme” du Front national et l’arrivée du président de l’époque Jean-Marie Le Pen, qui avait refusé de débarquer. Le programme de Marin Le Pen pour dimanche est maintenu. Concrètement, il doit visiter un marché à Sainte-Anne puis rencontrer des pompiers à Sainte-Rose.