• Lire aussi : EN DIRECT | 33e jour de la guerre en Ukraine “La société militaire privée russe du groupe Wagner a été déployée dans l’est de l’Ukraine”, a indiqué le ministère dans un communiqué publié sur son compte Twitter. “Ils devront déployer plus de 1 000 mercenaires, dont des responsables de l’Etat islamique, pour mener des opérations de combat”, a-t-il ajouté. On le dit proche de Vladimir Poutine, le groupe Wagner et ses paramilitaires sont soupçonnés d’exactions au Mali, en Libye ou encore en Syrie. “En raison de lourdes pertes et d’une invasion largement interrompue (de l’Ukraine), la Russie a peut-être dû redéployer le personnel de Wagner en Ukraine au détriment des opérations en Afrique et en Syrie”, a déclaré Londres. À la mi-mars, l’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré que la Russie avait compilé des listes de 40 000 combattants de l’armée syrienne et des milices alliées prêts à se déployer en Ukraine. Selon un responsable occidental vendredi, les forces russes concentrent leurs efforts en Ukraine dans le Donbass, où elles affrontent “les forces ukrainiennes les mieux équipées et les plus entraînées”. En réponse, selon cette source, “les forces séparatistes, avec des renforts des forces russes et du personnel du groupe Wagner dans les régions de Lugansk et de Donetsk, tentent de les encercler”. Le groupe Wagner fait partie des 59 entreprises et particuliers russes visés jeudi par une nouvelle série de sanctions imposées par Londres en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine fin février. Outre le groupe paramilitaire, la cible était le géant russe du diamant Alrosa ou la centrale hydroélectrique de Rushydro. Plus de 1 000 personnes et entités russes ont été incluses dans la liste des cibles des sanctions britanniques.