Publié à 11:53
Clara DescurningesLa Presse canadienne
L’alliance entre la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération du travail du Québec (FTQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) comprendra la coordination de leurs revendications à la table de négociation et l’entente sur les non-raids entre les différentes organisations. PHOTO GRACHAM HOUSE, LA PRESSE CANADIENNE “Le message que nous voulons envoyer aujourd’hui, c’est que nous sommes ensemble”, a déclaré le président de la CSQ, Eric Gingras, lors d’une conférence de presse à Montréal. Il espère que le front commun pourra “éviter le psychodrame de la négociation québécoise et ne pas attendre deux ans pour régler les conventions collectives”. Les accords définitifs du secteur public – dont certains viennent d’être approuvés et d’autres sont toujours en suspens – expireront dans un an, le 31 mars 2023. Mais les syndicats sont tenus par la loi de soumettre leurs candidatures avant l’expiration du contrat en octobre prochain. Ces exigences seront précisément ajustées dans les prochains mois, mais le vice-président de la CSN, François Eno, a prévenu qu’”avec l’inflation actuelle, nos attentes seront à la hauteur”. “La pandémie a montré l’importance des services publics, mais aussi leur fragilité”, a-t-il déclaré, ajoutant que de meilleurs salaires et conditions de travail aideraient à remédier à la pénurie de travailleurs dans les emplois critiques. Les représentants du front commun se sont dits ouverts à l’ajout de syndicats indépendants à leur coalition. Cet article a été créé avec le soutien financier de Meta Fellowships et de Canadian Press for News.