Il n’a plus été appelé depuis novembre 2020 mais Steven Nzonzi (33 ans) ne ferme pas la porte à l’équipe de France. “Mais je suis réaliste, avoue le milieu de terrain dans une interview à Ouest-France. Je joue au Qatar et c’est très difficile.” Le milieu de terrain, qui évolue à Al-Rayyan depuis septembre 2021, a évoqué son aventure en sélection (20 apparitions) débutée en 2017 et élargie depuis le titre à la Coupe du monde 2018, qu’il a du mal à digérer. « Physiquement surtout, lors de la prochaine saison, il reconnaît l’ancien joueur de Stoke, Séville, West Ham, Roma ou Rennes. Mais il n’a pas fragilisé ma motivation. Après quelques défaites, certains n’ont pas compris ma frustration. J’ai touché le Graal, alors pourquoi suis-je en colère quand je perds ? Mais je suis un compétiteur. La Coupe du monde est terminée, je suis parti. J’en reparlerai plus tard, quand j’aurai terminé ma carrière. “
“J’ai fait des choses sur Instagram et je ne me sentais pas bien, alors j’ai arrêté”
Cette Coupe du monde l’a particulièrement marqué dans sa nouvelle couverture. “Ce qui change, c’est avant tout la reconnaissance des gens, avoue-t-on. “Cela change notre apparence, mais je n’y ai jamais prêté attention.” De nature très discrète, il avoue être un peu sorti de la lumière. “Quelque part oui, dit le milieu de terrain. Mais je ne me suis pas enfui, je suis juste resté fidèle à moi-même. J’ai fait des choses sur Instagram et je ne me sentais pas bien, alors j’ai arrêté.” Une page à son nom existe sur Instagram mais le présente toujours comme un joueur du Sevilla FC et ne compte que 17 abonnements et une publication.
“C’est aussi trop beau à voir, ça manque souvent d’honnêteté”
« Je suis quelqu’un de discret, j’aime être dans mon coin, se souvient-il. C’est ma personnalité. Je n’ai joué au football que pour ce qui se passe sur le terrain. C’est ma passion. de le mettre « devant les réseaux, pour montrer aux supporters que vous existez. C’est aussi beaucoup à montrer, souvent il y a un manque d’honnêteté. Il le travaille au Qatar, sans oublier son passage en sélection, qui lui manque encore. « Quand tu essaies l’équipe de France, c’est un peu la drogue, conclut-il. Si tu es un compétiteur, tu as besoin de cette pression supplémentaire. Pendant la Coupe du monde, ça m’a permis d’élever mon niveau. Une fois qu’on a compris ce sentiment, je envie de revivre ça “Et aussi souvent que possible. C’est quelque chose qui me manque.”