[Ces personnes] présentent un faible risque [et] Les tests biométriques pourraient être réduits pour accélérer le traitement, a déclaré le ministre de l’Immigration Sean Fraser dans un communiqué envoyé à Radio Canada. “Cette décision a été prise avec le plus grand soin pour les citoyens canadiens et les Ukrainiens fuyant l’invasion totale de l’Ukraine. » – Extrait de Sean Fraser, ministre de l’Immigration
Mineurs et personnes âgées concernés
Désormais, aucun mineur n’aura besoin de fournir ses empreintes digitales et une photo. Seuls les moins de 14 ans pouvaient, jusqu’à présent, être dispensés d’une telle demande. Les personnes âgées de plus de 60 ans sont également concernées par cet assouplissement important, tout comme celles qui ont obtenu un visa pour le Canada dans le passé et qui n’ont commis aucun crime sur place. Il s’agit, par exemple, de touristes, de personnes ayant vu des membres de leur famille au Canada ou d’anciens étudiants. Selon le bureau du ministre, Sean Fraser, ces changements touchent des milliers d’Ukrainiens, et même la majorité des 60 000 demandes de permis de voyage d’urgence ont été complétées. L’assouplissement des mesures biométriques garantira que les ressortissants ukrainiens arrivent au Canada le plus rapidement possible et de la manière la plus sûre possible, a déclaré Fraser. Ces derniers jours, de nombreux enfants attendent, avec leurs parents, d’obtenir les données biométriques dont ils ont besoin pour se rendre au Canada. Photo : Radio-Canada / Yanik Dumont-Baron
De nombreuses critiques
Depuis le lancement d’un programme spécial à la mi-mars, cette formalité administrative suscite indignation et inquiétude, tant chez ces Ukrainiens que chez leurs familles et organismes qui tentent de les aider au Canada.
Comme Radio Canada l’a récemment montré, jusqu’à présent, il a été très difficile de trouver du temps libre dans le seul centre autorisé en Pologne, où affluent des centaines de milliers de réfugiés. Des centaines de personnes affluent chaque jour, sans rendez-vous, pour tenter leur chance. En vain.
Alors que les partis d’opposition avaient unanimement qualifié les programmes mis en place par le gouvernement libéral de honte et d’échec, Ottawa avait promis de s’ajuster et d’envoyer des ressources supplémentaires.
Mais cela ne suffisait pas, aux yeux du Bloc québécois, qui réclamait publiquement un pont aérien et la production de ces données biométriques dans les aéroports canadiens et non à l’étranger. Cette demande a également été bien accueillie par le Syndicat des douanes et de l’immigration, qui s’est dit ouvert à cette option pour accélérer l’arrivée des Ukrainiens.
Sur les réseaux sociaux, le chef du Bloc Kebua, Yves-François Blanche, a également salué l’initiative, regrettant le temps de réaction et l’entêtement du gouvernement.
“34 jours pour le gagner ! Nous espérons que vous n’aurez pas besoin de 34 autres vols charters pour les amener ici. »
– Un extrait d’Yves-François Blanchet, leader du Bloc Kebua
Bien. Enfin…, a écrit sur Twitter, le vice-président du Nouveau Parti démocratique, Alexandre Bouleris.
Parallèlement, Immigration Canada revoit également ses systèmes sur le terrain en Europe. À Varsovie, un deuxième centre de demande de visa ouvrira et les heures d’accès seront prolongées.
Des responsables canadiens ont également été envoyés en Pologne et dans d’autres villes pour répondre à de nombreuses demandes, nous a-t-on dit.