Sachant que “68,7% des étudiants ne vivent plus chez leurs parents”, “les disparités entre les villes se creusent et les prix augmentent”, note le syndicat étudiant. Ainsi, « dans les grandes villes les prix augmentent de 2,08 % et, globalement, la hausse représente 1,37 %. L’inflation des loyers représente 3,6% et l’impact sur les étudiants est très fort. La part du budget transport est également importante, et malgré la stagnation, de fortes disparités régionales subsistent.
Paris et l’Ile-de-France en tête
Globalement, c’est donc Paris qui domine largement le classement avec un budget moyen de 1 332,52 € par étudiant, comprenant notamment le transport et le loyer. Plus précisément, il lui faut environ 862 euros de loyer mensuel et 350 euros de transport. Au Mans le budget est fortement réduit pour atteindre 850,44 euros par mois. Cependant, c’est la ville de Brest qui a connu la plus forte hausse des prix des loyers (+13,78%) et celle de Limoges pour les transports (11,11%). Après Paris, on retrouve dans le top dix des villes les plus chères quand on est étudiant : Nanterre, Saint-Denis, Créteil, Orsay, Guyancourt, Nice, Cergy, Lyon et Champ sur Marne. L’Ile-de-France est donc bien représentée en tête du classement. Même si l’Unef note une “efficacité” de l’encadrement des loyers, notamment à Paris “où le coût du logement a baissé ces dernières années”, le syndicat milite pour qu’il soit “généralisé à toutes les villes universitaires” ainsi que “dans l’ensemble le parc privé”. L’Unef réclame aussi une augmentation de 20% des APL ou un plan massif de construction de logements étudiants. Son gouvernement a annoncé la revalorisation à 3,5% des aides au logement.