Cette garde à vue est liée à la plainte de son ancien collaborateur, qui a abouti à l’ouverture d’une enquête préliminaire. Cet ancien conseiller du sénateur lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères sous François Hollande a porté plainte le 22 novembre pour des faits de harcèlement sexuel commis entre 2012 et 2016. Cette plainte indique plusieurs comportements inappropriés. L’auteur de la déclaration est son ancien collaborateur lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères. A Rome (Italie) par exemple, elle aurait été contrainte de danser un slow avec un ami de l’ancien sénateur EELV. ” “Je sens ma poitrine contre la sienne pendant toute la durée de la chanson et c’est extrêmement large, c’est humiliant, dégoûtant et c’est complètement indigne du comportement d’un élu de la République”.avoua le collaborateur fin 2019 dans l’émission de recherche “Complément d’Enquête”.
Il avait tenté d’embrasser un policier
Jean-Vincent Placé a déjà écopé d’une amende de 5 000 euros pour harcèlement sexuel en mars 2021. En octobre 2016, l’alors vice-ministre de la Réforme de l’État se dirigeait vers son appartement du 7e arrondissement de Paris lorsqu’il avait tenté d’embrasser un homme chargé de la garde. le bâtiment, qui était devant la porte d’entrée. “Venez avec moi et vous verrez, ce sera sympa”, avait suggéré l’élu écologiste. Jean-Vincent Placé avait payé 2 000 euros d’indemnités au représentant de la police, dans le cadre d’une comparution sur un précédent aveu de culpabilité. Deux ans plus tard, en septembre 2018, l’ancien sénateur de l’Esson est impliqué dans une affaire de “violences et indignation”. Au cours d’une soirée bien arrosée dans un bar parisien, Jean-Vincent Place, un gros buveur, a harcelé et bousculé une femme puis s’en est pris aux policiers. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende « violence et rages ». Une décision conforme aux exigences du procureur, qui avait fait face à l’arrogance et au “mépris” dont a fait preuve l’ancien ministre ce soir-là. Pourtant, aucune de ces deux condamnations ne figure au casier judiciaire de l’ancien président du groupe écologiste au Sénat ; ni l’ancienne condamnation de 2018.