• À lire aussi : « Si on attend Ottawa, les rues seront pleines de morts » • À lire aussi : Deux meurtres en 30 minutes à Montréal « Un incident isolé à examiner… tout va bien. Nous avons même trop de policiers », a-t-il plaisanté sur Facebook mardi. La veille, le président de la Confrérie des policiers et policiers de Montréal (FPPM), Yves Francoeur, avait écrit une lettre ouverte à la mairesse Valérie Plante, dans laquelle il se plaignait du manque d’effectifs. Selon ses calculs, il y aurait eu 72 policiers de moins au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) au cours des 10 derniers mois, pour un total de 4 338. « Il est temps d’entrer vraiment dans cette administration. Ils mentent comme ils respirent », s’est plaint M. Coderre. Pour lui, il y a un problème et il est « temps d’affronter la réalité ». Lors de la campagne électorale, il avait promis d’embaucher rapidement 250 policiers afin d’atteindre la limite supérieure de 4 802 employés permise par le gouvernement du Québec. Une promesse que Mme Plante a ensuite tenue. Après son élection, cependant, elle a précisé que ces embauches combleraient les postes vacants. La ville s’est également vantée lundi d’avoir effectué 229 embauches depuis le début de l’année, indiquant qu’elle était sur la bonne voie pour dépasser son objectif de 250. « Nous avons tous un rôle à jouer, mais nous devons aussi assumer et [se] fournir les outils pour réussir, mais surtout, vous devez vous mettre la tête dans le sable et reconnaître le problème. Des victimes innocentes meurent et les gens ont peur de sortir », a déclaré M. Coderre.