“Cet épisode de pollution est dû à la conjonction de conditions météorologiques qui favorisent l’accumulation de polluants dans l’atmosphère provenant de sources multiples telles que les transports et l’activité agricole, à laquelle s’ajoute la pollution importée des zones voisines”, écrit la préfecture dans un communiqué. Libération. , précisant que la “procédure d’alerte” à la pollution a été maintenue dans tout le département jusqu’à dimanche minuit. L’épisode de pollution aux microparticules (PM10) a été déclaré jeudi 23 mars, selon un arrêté préfectoral. C’est la première fois qu’un mouvement différencié est activé dans la capitale britannique depuis l’adoption de ce dispositif à Rennes en 2018. Le dispositif a été créé en 2016, Paris étant le premier à imposer les vignettes “Crit’Air”.

Pour réduire les émissions de dioxyde d’azote et de particules

Le système Crit’Air classe les véhicules en six catégories, avec des vignettes vertes, oranges ou grises, les voitures les plus polluantes sans vignette. A partir du 4ème jour de pollution, les véhicules les plus polluants, soit 11% des véhicules, ne peuvent plus circuler au sein du périphérique rennais. Cela devrait permettre une réduction de 20 % des émissions de dioxyde d’azote et de 21,5 % des émissions de particules fines, selon la préfecture et la métropole de Rehn. A partir du 6ème jour de pollution, la circulation des véhicules avec 4 ou 5 vignettes doit être interdite, soit un véhicule sur quatre au total. La préfecture avait déjà annoncé vendredi la réduction de 20 km/h de la vitesse maximale en 2X2 voies et autoroutes. En France, la pollution de l’air est responsable de 48 000 décès prématurés chaque année, selon le ministère de la Transition écologique.