Au total, 300 personnes ont dû être enterrées “dans des fosses communes” à Bhutsa, une ville au nord-ouest de Kiev où de violents combats venaient d’avoir lieu par les troupes ukrainiennes, a indiqué à l’AFP son maire Anatoly Fedoruk. • Lire aussi : EN DIRECT | 38e jour de l’invasion russe de l’Ukraine • A lire aussi : “Chaque jour on voit des soldats russes massacrer des gens” • Lire aussi : “Retrait rapide” des forces russes du nord du pays “A Boutsa, nous avons déjà enterré 280 personnes dans des fosses communes”, car il était impossible de le faire dans les trois cimetières municipaux, tous à portée des soldats russes, a déclaré Fedorouk par téléphone. “Dans certaines rues on voit 15 à 20 cadavres au sol”, mais “je ne peux pas dire combien sont encore dans les cours, derrière les périphéries”, a poursuivi le maire. “Comme les champs de mines ne sont pas venus les vérifier, leur réception n’est pas recommandée” car ils peuvent être piégés, a-t-il ajouté. “Ce sont les conséquences de l’occupation russe, des actions de l’ennemi”, a déclaré Fedorouk. L’Agence France-Presse a vu les corps d’au moins 20 hommes en civil dans une rue de Boutsa samedi. L’un des hommes avait les mains liées et les corps étaient éparpillés à plusieurs centaines de mètres. La cause du décès n’a pas pu être déterminée dans l’immédiat, mais une personne a été gravement blessée à la tête. Les forces ukrainiennes ont pu pénétrer complètement le Bhoutan il y a un jour ou deux, qui était inaccessible depuis près d’un mois. Les soldats ukrainiens présents ont distribué de l’aide à la population pour la première fois depuis que la ville est revenue sous contrôle gouvernemental. Les forces russes procèdent à un “retrait rapide” des régions de Kiev et de Tchernigov, dans le nord de l’Ukraine, dans le but de se redéployer vers l’est et le sud, a annoncé samedi le gouvernement ukrainien.