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Publié le 27/03/2022 14:56 Mis à jour le 27/03/2022 15:38
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“S’il y a des preuves de manipulation, laissez le criminel s’en charger”, a lancé Emmanuel Macron dimanche 27 mars, lors de l’émission “Dimanche en politique” sur France 3, notamment McKinsey.
Le Sénat a révélé le 17 mars que les contrats du gouvernement avec ces entreprises avaient “plus que doublé” entre 2018 et 2021, atteignant un record de plus d’un milliard d’euros en 2021. Les sénateurs ont saisi la justice vendredi pour “soupçon de faux témoignage”. contre un dirigeant de McKinsey qui prétendait que sa société payait l’impôt sur les sociétés en France. La question est politiquement sensible pour l’exécutif, qui est accusé depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron de dupliquer les contrats avec ces groupes consultatifs privés, avec des contrats souvent non divulgués au public.
“On a l’impression qu’il y a des trucages, ce n’est pas vrai”, a-t-il répondu avec colère. “Aucun contrat n’a été signé dans la République sans respecter la règle des marchés publics.” Pour lui, quand les ministères sont “au travail jour et nuit”, “le fait qu’ils demandent à des prestataires extérieurs de les aider ne me choque pas”.
Alors que McKinsey est mis en cause par le Sénat pour non-paiement de l’impôt sur les sociétés en France depuis de nombreuses années, le candidat à la présidentielle a soutenu que cela s’expliquait par les règles fiscales en vigueur. Mais je “me suis battu” pour instaurer un impôt minimum sur les grandes entreprises, dit-il, “et dans quelques mois ces cas pourront être interdits”.
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