Cet appel à manifester devant la caserne Furiani, au sud de Bastia, a débuté avec les mouvements indépendantistes Core in Fronte, Corsica Libera (minoritaire à l’Assemblée de Corse) et les syndicats étudiants nationalistes, qui sont les principaux leviers après la mobilisation. la mort d’Yvan Colonna, agressé en prison alors qu’il purgeait une peine à perpétuité pour le meurtre du préfet Claude Erignac.

“Merde française”

Peu après le début du rassemblement en début de soirée, plusieurs dizaines de jeunes ont secoué les grilles du cantonnement, allumant un incendie, provoquant des gaz lacrymogènes des CRS, a indiqué un correspondant de l’Agence française. Une pancarte a également été accrochée sur le corse “Francesi di merda” (merde française), selon un journaliste de l’AFPTV. La tension monte devant le cantonnement des CRS Furiani en #Corse Des centaines de manifestants manifestent contre les forces de l’ordre. Ils accusent certains de ceux qui ont chanté à Marseille vendredi, lors de l’inhumation d’Yvan Colonna. @BFMTV pic.twitter.com/ltGKXOQEAS — Antoine Forestier (@a_forestier) 27 mars 2022 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE », Vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès à des contenus tiers J’ACCEPTE
Vous pouvez également modifier vos options à tout moment via l’”option de consentement”. Plus d’informations sur la page politique de gestion des cookies. Une cinquantaine de manifestants cagoulés ont ensuite lancé des pierres, des bombes fumigènes et des cocktails Molotov sur la police. Depuis samedi, les milieux nationalistes s’indignent sur les réseaux sociaux dans une vidéo prétendument prise dans le cantonnement des CRS de Furiani le jour des obsèques où un Marseillais se fait entendre sans distinguer les personnes présentes. Par exemple, le député corse Jean-Félix Aquaviva (groupe Libertés et Territoires) y voit “de la haine pure” sur Twitter et réclame “une responsabilité immédiate du gouvernement”. Pour le parti autonome Femu a Corse du président du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni, qui n’a pas appelé à manifester, c’est pourtant “de la pure haine coloniale”.

Chansons “ordinaires”

En contact avec l’AFP, le service de police du renseignement et de la communication (Sicop) n’a pas souhaité “communiquer dans cette vidéo”. Selon une source au sein du syndicat de la police interrogée par l’Agence France-Presse, “cette compagnie était au repos et ils ont mangé dehors parce qu’il faisait beau. Comme à leur habitude, ils ont chanté de nombreuses chansons, dont La Marseillaise, mais sans rapport avec les funérailles d’Yvan Colonna. Une autre source syndicale a déclaré: “Les chansons sont réelles, mais elles n’ont aucun sens”, a déclaré une autre source locale, ajoutant qu’aucun mot n’a été entendu contre Yvan Colonna.