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• À lire aussi : Le projet de tramway de Québec doit être “amélioré”, selon Legault • À lire aussi : Front de Québec et de Montréal Le ministre de l’Environnement, Benoit Sarrett, a rendu visite au maire de Québec, Bruno Marsad, à l’hôtel de ville. Cette activité survient après une semaine de querelles entre le gouvernement CAQ et l’administration Marchand au sujet du tramway. Lundi, le sujet de l’annonce était le plan climat, pour lequel le gouvernement s’accorde sur des milliards de dollars supplémentaires, pour lutter contre le changement climatique. La part de Québec du budget, qui a été annoncée et confirmée lundi, est de 49 millions de dollars. Il servira surtout à verdir et à lutter contre les îlots de chaleur. Lundi matin, le ministre a fait une annonce similaire à Montréal, où il a confirmé 117 millions de dollars pour la métropole. Stevens LeBlanc / REVUE DE QUÉBEC
Même si le tram a monopolisé la période de questions des journalistes, il n’a pas entravé les discussions des deux élus. “Nous n’avons pas eu le temps de répondre à cette question”, a déclaré Charette. Le vert fait partie intégrante du Plan climat, mais le ministre n’a pas voulu commenter l’aménagement d’une voie publique et plus verte, dans un tronçon de 500 mètres à René-Lévesque, qui fait frémir la CAQ. Le gouvernement pose le retrait de cette voie publique comme condition pour recevoir un arrêté permettant à la Municipalité de lancer ses appels d’offres. La députée Jean-Talon Joëlle Boutin, également présente lors de l’annonce, n’a pas non plus voulu se mouiller. Il a souligné l’importance du Réseau Capital Express et de sa « vision régionale de la mobilité ». Bruno Marsad n’a pas changé d’avis, pour sa part, et se dit “renforcé” dans sa décision de n’accepter aucune clause du décret. Le sondage en ligne de la ville sur le sujet a été le plus populaire de l’histoire de la ville, dit-il, et a montré un fort soutien à la voie publique, qui dépasse les 60 %.
De plus, a-t-il révélé, les citoyens du Québec veulent beaucoup de circulation calme et de vitesse. “Je pense que le gouvernement entendra raison”, a-t-il dit, convaincu. Pour sa part, M. Sarrett croit que l’intervention de l’État n’est pas une ingérence dans les compétences municipales. “Ce n’est pas une intervention. Le gouvernement du Québec est de loin le principal bailleur de fonds de ce projet. Il est normal qu’il veuille réfléchir aux questions qu’il entend des citoyens. […] Ce n’est pas une intervention, c’est tout simplement la saine gestion des ressources publiques, puisqu’il s’agit de sommes importantes.