POLITIQUE – « Trappe passagers » de l’extrême droite. Au lendemain de sa décision, ce samedi 20 août, d’ouvrir une enquête administrative après une séance de karting à la prison de Fresnes, Éric Dupond-Moretti est accusé de reculer face à la polémique attisée notamment par les élus du National Se rallier. . Après avoir dénoncé des “images chocs” suite à la diffusion d’un nouvel épisode de Kohlanness (une émission inspirée de Koh-Lanta destinée à recréer du lien social entre les communautés) à la prison de Fresnes, le garde des sceaux est depuis sous le feu des critiques, même si l’organisation de ce Le match du 27 juillet était connu du ministère de la Justice dans les moindres détails. Après les images choquantes des prisons de Fresnes, j’ai aussitôt ordonné une enquête pour que toute lumière… — Éric Dupond-Moretti (@E_DupondM)
Voir le tweet Selon les informations du Figaro, le ministère de la Justice avait approuvé la détention de Kohlanness à la prison de Fresnes jusqu’au plus haut niveau. L’information avait même été téléchargée au cabinet et avait reçu l’approbation de la Directive de l’administration des prisons. Et pour cause : les fusillades en prison sont surveillées, réglementées et rémunérées. Il est demandé, par exemple, de donner un “résumé et les séquences qui se dérouleront dans le pénitencier” ou de signer une convention entre la direction de l’administration pénitentiaire et la société de production. Or, selon Le Figaro, la diffusion de cette version sur YouTube à l’intérieur de la maison d’arrêt du Val-de-Marne a été retardée alors même que la direction de la communication du ministère de la Justice a pu vérifier qu’aucune information sensible ne figurait dans l’émission d’environ 25 minutes. .

“Que les associations ramènent un peu d’humanité”

Incompréhensible pour certains, la décision du garde des sceaux est également critiquée par de nombreux élus, qui accusent Éric Dupond-Moretti de succomber trop facilement aux sirènes de l’extrême droite. Le député révolutionnaire du Val-de-Marne Louis Boyard a profité de cette polémique pour rappeler qu’il s’était rendu à la prison de Fresnes pour constater les mauvaises conditions à l’intérieur de l’établissement. “Contrairement à Éric Dupond-Moretti, qui s’éloigne chaque jour un peu plus des droits de l’homme pour rejoindre l’extrême droite, j’ai alerté sur les conditions de détention à Fresnes en exerçant mon droit de visite parlementaire”, écrit-il après avoir adressé une pointe adressée. au ministre : “Que les clubs ramènent un peu d’humanité”, tout en l’accusant de “sortir de prison”. A la prison de Fresnes, la nourriture pourrit à cause de la chaleur. les prisonniers n’ont pas de glacières. LA… — Louis Boyard (@LouisBoyard)
Voir le tweet Même son de cloche pour François Piquemal, député de la France révolutionnaire en Haute-Garonne. « Au lieu d’être un laissez-passer pour l’extrême droite, Éric Dupond-Moretti ferait mieux de s’inquiéter de l’état alarmant de nos prisons. Les détenus en tant que personnels ne sont pas traités comme ils le devraient, comme le constatent des ONG comme Amnesty France. » Au lieu de faire la passe plate de l’extrême droite #DupontMoretti, mieux vaut s’inquiéter de la situation alarmante… — François Piquemal (@FraPiquemal)
Voir le tweet Pour l’élu écologiste Thomas Dossus, le Garde des Sceaux “préfère faire des claquettes devant l’extrême droite” plutôt que de réagir aux conditions déplorables de détention dans de nombreuses prisons en France. Nous sommes plusieurs députés à visiter les prisons cet été et à dénoncer l’indignité… — Thomas Dossus 🇪🇺 (@tomdoss)
Voir le tweet Sandrine Rousseau, députée EELV, dénonce également l’attitude du ministre et l’inaction de son ministère vis-à-vis des conditions de vie carcérale, rebaptisant au passage Éric Dupond-Moretti le “ministre de l’inhumanité”. Vous vous êtes qualifié d’avocat des droits de l’homme et de défense des intérêts. Vous serez le ministre des funérailles… — Sandrine Rousseau (@sandrousseau)
Voir le tweet Pour défendre le ministre, une source du ministère de la Justice explique au Figaro que la course de kart n’était pas mentionnée dans le dossier présenté au ministre : “Ce qui a été présenté au cabinet ne mentionnait pas le kart : c’était pour les événements sportifs, les sauts à la corde…” À voir aussi sur Le HuffPost : Kohlanness, un concours destiné à rapprocher les jeunes et la police Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.