• À lire aussi : Hydro-Québec : où est passé le surplus d’électricité ? • À lire aussi : Gestion actuelle excédentaire : l’ancien président d’Hydro-Québec décline toute responsabilité Dans son plan stratégique, l’entreprise gouvernementale craint une augmentation des besoins énergétiques au Québec et dit vouloir continuer à évaluer les sites ayant le potentiel de développer une capacité hydroélectrique. “Afin de se préparer à cette éventualité, nous poursuivrons notre évaluation, avec les autorités locales et les communautés indigènes intéressées, des sites qui présentent les meilleures possibilités pour le développement de la capacité hydroélectrique. Nous étudierons toutes les options possibles, dont l’érection de barrages existants, l’aménagement de nouveaux ouvrages ou la construction de stations de pompage », peut-on notamment lire dans le document d’Hydro-Québec. La rivière Magpie était déjà dans les livres d’Hydro-Québec pour une éventuelle exploitation, tel qu’envisagé dans le Plan stratégique 2009-2013, mais le projet n’a jamais vu le jour, compte tenu du consensus créé pour protéger son tourisme d’agrément professionnel. “Le Muteshekau shipu est dans notre Nitassinan. « Nous sommes ses gardiens et nous avons choisi de protéger cette rivière et d’en prendre soin », a déclaré mardi Jean-Charles Pietaho, chef du Conseil des Innus d’Ekuanitshit, lors d’une conférence de presse. « En reconnaissant la rivière comme personne morale l’an dernier, nous avons protégé la rivière Magpie avec les outils juridiques à notre disposition », a déclaré Luc Noël, préfet de la MRC de Minganie. « Hydro-Québec doit reconnaître le consensus sur la protection de la rivière Magpie et cesser de bloquer la création d’une aire protégée », a ajouté Pier-Olivier Boudreault, directeur de la conservation à la Société de la nature et des parcs. (SNAP) Québec.