Au moment des faits, le 30 octobre 2020, les adolescents avaient pris le train depuis Troyes (Aube) pour retrouver un garçon à Paris, rencontré via Snapchat. Arrivé dans la capitale, il leur avait demandé de se rendre à Sarkells. Ils ont alors convenu sur le champ de monter dans une voiture où l’un d’eux avait été abusé sexuellement, avant de les enfermer tous les deux dans une cave. Là, plusieurs personnes les avaient violées. Des photos ont même été prises avant que les victimes ne parviennent à s’échapper après une journée, en s’échappant par une fenêtre.
La demande de libération a été rejetée Au total, sept profils génétiques ont été identifiés lors de l’examen médical. Les premières arrestations ont eu lieu moins d’un mois après les viols, fin novembre 2020, et cela a duré jusqu’en février dernier. Huit suspects sont inquiets et tous ont nié les allégations, rappelle Le Parisien. Certains auraient dit aux chercheurs qu’ils pensaient que les filles étaient plus âgées (16 ou 17 ans) et qu’ils étaient d’accord. L’un d’eux, âgé de 19 ans, a demandé sa libération après 15 mois de détention provisoire. Il a été débouté par la justice la semaine dernière, rapportent nos confrères. Son profil est celui d’un récidiviste, qui a été condamné six fois et ciblé pour tentative de meurtre à un point consensuel dans le passé.