Canberra doit verser jusqu’à 5,5 milliards de dollars australiens (environ 3,7 milliards d’euros) à Naval Group pour mettre fin à son deal avec le groupe naval français, Lockheed Martin et les constructeurs australiens ont reconnu les dirigeants du pays. Cependant, le secrétaire d’État adjoint de Canberra, Dalton, a déclaré que le montant exact n’était pas encore clair car les négociations avec le groupe naval étaient en cours. Selon l’Agence française, elle précise que le montant présenté aux députés australiens “correspond à toutes les dépenses engagées depuis 2016 et couvre tous les éléments du programme” des sous-marins. Cela comprend “les coûts de gestion du projet par les Australiens, la part du Naval Group, celle de Lockheed Martin, un fournisseur du système de combat, mais aussi la construction du chantier naval d’Osborne, etc.”
Un contrat douloureux
“Nous devons admettre que nous savions que les conséquences seraient importantes”, a déclaré le ministre des Finances, Simon Birmingham, dans un communiqué. Pour rappel, Scott Morrison avait expliqué qu’il souhaitait désormais des sous-marins nucléaires compte tenu de la position menaçante de la Chine.
Selon une étude publiée en décembre par l’Institut australien de politique stratégique, le projet AUKUS coûtera plus de 80 milliards de dollars et mettra des décennies à devenir opérationnel.