Publié à 9:49
“Je pense que dans un avenir proche, un référendum aura lieu sur le territoire de la démocratie [autoproclamée de Louhansk, NDLR]”Le peuple exercera son droit constitutionnel absolu et exprimera son point de vue sur l’adhésion à la Fédération de Russie”, a-t-il déclaré, selon les agences de presse russes.
“Je ne sais pas pourquoi, je suis sûr que ça va arriver”, a-t-il ajouté, sans donner de détails sur une éventuelle date.
“Tous les faux référendums dans les territoires temporairement occupés sont invalides et n’auront aucune légitimité”, a déclaré Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, sur Twitter.
“Aucun pays au monde ne reconnaîtra la modification forcée des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine”, a-t-il ajouté. “Au contraire, la Russie devra faire face à une réponse encore plus dure de la part de la communauté internationale, ce qui intensifiera encore son isolement sur la scène mondiale.”
Les républiques séparatistes pro-russes de Donetsk et Louhansk, dont l’indépendance a été reconnue par Moscou, sont situées dans le bassin minier russophone du Donbass (est de l’Ukraine) et échappent au contrôle de Kiev depuis 2014.
La guerre entre les séparatistes et les autorités de Kiev a depuis fait plus de 14 000 morts.
Leur indépendance, proclamée à l’issue de référendums, n’est pas reconnue par la communauté internationale.
Le 21 février, dans une séquence très chorégraphiée, le président Vladimir Poutine a reconnu leur indépendance et a répondu à leur appel à la « coopération de défense ».
C’était le prélude à l’entrée le 24 février des troupes russes en Ukraine, au motif, selon le Kremlin, de défendre ces territoires séparatistes.
“Je ne pense pas que ce soit le bon moment […] “Je ne pense pas que ce soit approprié, car jusqu’à récemment, les démocraties faisaient partie de l’Ukraine.”
De plus, “en ce moment il n’y a pas beaucoup de monde dans les démocraties”, un grand nombre de ces derniers ont été évacués vers la Russie, a-t-il ajouté, selon l’agence russe Interfax.
Un autre législateur russe, le sénateur Andrei Klichass, a déclaré que les autorités de ces démocraties avaient “le droit de prendre toutes les décisions conformément à leur constitution”.