Treize personnes ont été interpellées dans la nuit du lundi 28 mars au mardi 29 mars à Sevran, Aulnay-sous-Bois et Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) pour incendie, dégradations et violences, expression d’une colère née après le la mort d’un habitant, a été tué par des tirs de la police samedi. Lire aussi Riot Nights en Seine-Saint-Denis Plus calme que les deux nuits précédentes, la nuit a été marquée par plusieurs incendies dans les trois communes. Au total, 11 conteneurs à ordures et 4 véhicules ont été incendiés et des barrages routiers de fortune ont été érigés, selon une source policière française. A 01h30 à Sevran, une ancienne salle de sport désuète de 100 m². détruit par les flammes. Personne n’a été blessé, selon la même source.
“Dommages délibérés par le feu”
Treize personnes ont été interpellées dans la nuit, dont certaines en possession de canettes ou de cocktails Molotov pour “dégradation volontaire par incendie”, “participation à un groupement pour violences et dégradations” et “violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique”. été visé, depuis 19h30, par des tirs de projectiles. “Un gros appareil a été installé. “Malgré tout, nous restons vigilants”, a déclaré une source policière. Les événements font suite au décès samedi de Jean-Paul, dit “JP”, habitant du quartier des Beaudottes à Sevran et père de quatre enfants. Vers 12h30, une équipe de la brigade anticriminalité d’Aulnay-sous-Bois (BAC) a été appelée pour localiser un camion qui aurait été volé et a tenté de contrôler le conducteur, arrêté à un feu rouge sur une route de ce ville. “Un policier a grimpé par la fenêtre du conducteur et, dans des circonstances précises, a fait usage de son arme – un seul coup de feu – alors que le fourgon repartait subitement”, a déclaré le procureur de Bobigny, ignric Mathais, lors d’une conférence de presse. édition parue dimanche. Lire aussi Sevran : Policier blessé par balle lors d’une intervention violences conjugales Il a été grièvement blessé à l’épaule gauche, selon une source policière, et est décédé à l’hôpital en fin d’après-midi des suites de ses blessures. Pour les habitants rencontrés lundi par l’Agence France-Presse, “c’est un meurtre, c’est une injustice”. Selon leurs témoignages, « JP » avait volé le véhicule à son employeur, prestataire d’une plateforme logistique de livraison de colis, mécontent d’un salaire impayé. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été confisquée pour l’enquête. Le policier de 32 ans, hospitalisé en “choc”, n’a pas encore pu être entendu, a indiqué lundi le parquet. Selon le maire de la ville Stéphane Blanchet, une marche blanche sera organisée dans les prochains jours par la famille.