• Lisez aussi : [EN DIRECT] 41e jour de la guerre en Ukraine : voici tous les derniers développements • Lire aussi : Ukraine : Zelensky devant l’ONU après l’onde de choc de Bhutto • Lire aussi : Ukraine : une invasion barbare digne de Staline L’Italie a décidé d’expulser 30 diplomates russes pour des raisons de “sécurité nationale”, a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio. “Cette mesure, prise d’un commun accord avec nos partenaires européens et atlantiques, est devenue nécessaire pour des raisons liées à notre sécurité nationale et dans le contexte de la situation de crise actuelle liée à l’attaque injustifiée contre l’Ukraine par la Fédération de Russie”, a déclaré le chef . de la diplomatie italienne. Les Occidentaux ont exprimé leur indignation ce week-end face à la découverte de dizaines de cadavres en civil au Bhoutan, au nord-ouest de Kiev, suite au retrait des Russes. De son côté, la Russie a catégoriquement nié toute implication, dénonçant une “direction” ukrainienne qui, selon Moscou, vise à dévaloriser l’image des soldats russes. Suite aux informations faisant état de la mort de Bhutto, la Lituanie a annoncé l’expulsion de l’ambassadeur de Russie “en réponse à l’offensive militaire russe contre l’Ukraine souveraine et aux atrocités commises par les forces armées russes”. L’Allemagne a annoncé le même jour qu’elle expulsait “un grand nombre” de diplomates russes en poste à Berlin, selon la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock. Selon l’AFP, leur nombre atteindrait 40. “Ces fonctionnaires de l’ambassade de Russie étaient une ‘menace pour ceux qui cherchaient une protection avec nous’”, a-t-il déclaré. L’Allemagne accueille plus de 300 000 réfugiés ukrainiens qui ont fui les combats dans leur pays depuis le 24 février. Environ 260 ont été expulsés au total Quelques minutes plus tard, la France annonçait l’expulsion de 35 diplomates russes, “dont les activités s’opposent [ses] intérêts », selon une source proche du ministère français des Affaires étrangères. Et mardi matin, le Danemark a également décidé d’expulser 15 diplomates russes qui “espionnaient sur le sol danois”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jepe Kofod. La Suède a également annoncé l’expulsion de trois diplomates russes en milieu de journée, suivie par l’Espagne, qui a décidé d’expulser “immédiatement” environ 25 diplomates russes qui constituaient une “menace pour les intérêts” du pays. Plusieurs pays européens ont déjà pris des mesures similaires. Le 29 mars, la Belgique a annoncé l’expulsion dans les 21 jours de 21 personnes travaillant pour l’ambassade et le consulat de Russie, soupçonnées d’être impliquées dans des “opérations d’espionnage et d’influence menaçant la sécurité nationale”. Le même jour, les Pays-Bas ont décidé d’expulser 17 personnes “accréditées comme diplomates auprès des missions russes aux Pays-Bas”, mais “secrètement actives comme officiers du renseignement”. Le 23 mars, la Pologne a annoncé, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur Mariusz Kaminski, l’expulsion de 45 “espions russes se faisant passer pour des diplomates”. Selon le décompte de l’AFP, un total d’environ 260 diplomates russes ont été expulsés de divers pays de l’UE depuis le début de l’invasion russe. Le Kremlin a, de son côté, dénoncé mardi le « manque de prévoyance » européen. “Nous en sommes désolés. “Réduire les opportunités de communication diplomatique en ces temps difficiles suggère un” manque de prévoyance qui compliquera davantage les relations entre la Russie et l’UE “”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Pechkov. “Et cela conduira inévitablement à des représailles”, a-t-il ajouté.