Le chef de l’Etat français a présenté l’opération d’évacuation – proposée en fin de semaine dernière par la France, la Turquie et la Grèce – à son homologue russe, qui a dit qu’il “réfléchirait” avant de répondre, a ajouté la présidence. D’ici là, “il est peu probable que les efforts se relâchent” car la situation est “dramatique” et “catastrophique” à Marioupol pour les quelque 170.000 habitants qui y restent, selon elle.
“En ce moment, la guerre continue”
Le Kremlin, de son côté, a indiqué que Vladimir Poutine avait expliqué à son interlocuteur que “pour trouver une solution à la situation humanitaire difficile dans cette ville, les combattants nationalistes ukrainiens devaient cesser de résister et déposer les armes”. Par ailleurs, l’Elysée n’a pas voulu commenter l’issue des pourparlers russo-ukrainiens d’Istanbul, qualifiés de “substantiels” par les négociateurs des deux camps. “Notre souhait est de nous coordonner d’abord avec les Ukrainiens”, a déclaré la présidence, annonçant la prochaine rencontre entre Emanuel Macron et Volodymyr Zelensky. “Pour le moment, la guerre continue” et “nos demandes restent les mêmes”, y compris un cessez-le-feu, a-t-il ajouté. Au cours de l’entretien, qui a duré environ une heure, Vladimir Poutine a également confirmé sa demande que les livraisons de gaz russe soient payées en roubles et non plus en euros ou en dollars. Il a affirmé que c’était “conforme aux accords d’approvisionnement”, une affirmation contestée par Emanuel Macron, comme le G7, qui a dénoncé vendredi une revendication ni “possible” ni “conventionnelle”.
Les premiers messages positifs après les conversations
La Russie a promis mardi 29 mars de réduire « radicalement » son activité militaire en direction de Kiev et de Tchernigov en Ukraine, à la suite de pourparlers russo-ukrainiens « substantiels » à Istanbul. « Alors que les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non nucléaire de l’Ukraine entrent dans une dimension pratique (…), il a été décidé, afin d’accroître la confiance, de réduire drastiquement l’activité militaire en direction de Kiev et de Tchernigov. Le vice-ministre de la Défense Alexandre Fomine a déclaré à Istanbul après les pourparlers. Les conditions d’une première rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine depuis le début de l’invasion russe le 24 février sont désormais “suffisantes” après la nouvelle session de pourparlers russo-ukrainiens en Turquie mardi, a-t-il affirmé. négociateur ukrainien. Joe Biden a déclaré mardi que l’Occident attend de voir si la Russie “tient parole” pour réduire son activité militaire en direction des deux villes. “Nous verrons s’ils tiennent parole. “Il semble y avoir un consensus sur le fait qu’il faut voir ce qu’ils ont à offrir”, a-t-il déclaré aux journalistes peu après des entretiens avec des dirigeants français, britanniques, allemands et italiens. À voir aussi dans Le HuffPost: Pendant la guerre en Ukraine, les animaux ont été soignés grâce à ces vétérinaires polonais