• Lire aussi : La région de Kiev a été “libérée” par les forces russes • Lisez aussi : [EN DIRECT] 38e jour de la guerre en Ukraine : voici tous les derniers développements S’exprimant à la télévision, il a laissé entendre que les pourparlers visant à mettre fin aux hostilités avaient fait des progrès significatifs. “La Fédération de Russie a donné une réponse officielle à toutes les positions (ukrainiennes), c’est-à-dire qu’elle les accepte, à l’exception de la question de la Crimée”, qui a été annexée par Moscou en 2014, a assuré M. Arahamia. Il a ajouté que bien qu’”il n’y ait pas eu de confirmation officielle par écrit”, la partie russe l’a acceptée “oralement”. Le négociateur a également déclaré que si une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine avait finalement lieu, “très probablement” elle aurait lieu en Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui accueillait cette semaine les délégations russe et ukrainienne dans son pays, “nous a invités ainsi que Vladimir Poutine” vendredi, en disant qu’il accueillerait une telle réunion, a-t-il précisé. “Nous ne connaissons ni la date ni le lieu, mais nous pensons que le lieu sera très probablement Ankara ou Istanbul”, a déclaré Arahamia. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine le 24 février, M. Zelensky a appelé à plusieurs reprises à des entretiens privés avec M. Poutine. Le négociateur ukrainien a souligné que Moscou avait convenu lors des pourparlers qu’un référendum sur la neutralité de l’Ukraine serait “le seul moyen de sortir de cette situation”. Si les Ukrainiens n’acceptent pas un tel régime, « soit on reviendra à l’état de guerre, peut-être, soit à de nouvelles négociations ». Le Kremlin a insisté pour que l’Ukraine abandonne l’adhésion à l’OTAN et opte pour la neutralité.