Posté à 16h01 Mis à jour à 16h51.
Louis-Samuel Perron La Presse
Manifestement “déconnecté” de la réalité, l’homme de 49 ans a comparu vendredi après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme pour faire face à l’accusation de meurtre au deuxième degré. La victime est Louise Avon, sa femme. La police a perquisitionné les lieux pendant la nuit pour un incendie avant de faire la macabre découverte. Il s’agit d’un meurtre commis dans un contexte de “violence conjugale”, a déclaré le procureur de la Couronne Me Alexandre Dubois à la cour. Pascal Arseneault et Louise Avon étaient copropriétaires d’une entreprise d’aménagement paysager, Les Pas Verts du Nord. Lors de sa comparution en téléconférence, Pascal Arseneault a tenu des propos extrêmement déroutants avant l’arrivée du juge Sylvain Lépine. Barbe longue, cheveux mi-longs et vêtu d’une couverture orange, l’accusé parlait d’une voix rauque à un enquêteur jusqu’à ce que son micro soit coupé. Dès le début, son avocat a demandé au juge d’évaluer l’état mental de son client après l’avoir entendu évoquer la “fin du monde” dans une conversation d’une vingtaine de minutes. “M. Arseneault tient des propos qui peuvent sembler cohérents à première vue, mais il parle d’une réalité extérieure et parle de lui à la troisième personne. Je doute fortement de son contact avec la réalité. “Cela semble problématique”, a expliqué Marc-André Desnoyers. Le juge a immédiatement ordonné une évaluation de l’état mental de l’accusé, qui reviendra devant le tribunal la semaine prochaine.
