Les lave-autos se frottent les mains. Une dizaine de jours après que la France ait été frappée par un imposant nuage de sable venant directement du Sahara, un phénomène spectaculaire qui a rendu l’horizon jaunâtre et même orangé par endroits, la France a de nouveau été frappée par cet événement météorologique ce samedi. Encore une fois, il faut déposer du sable sur les véhicules et les trottoirs. Cependant, comme l’explique Météo-France, ce nuage devrait avoir une “intensité bien plus faible” qu’à la mi-mars. Trois zones devraient être plus ou moins concernées d’ici mercredi, l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Nouvelle-Aquitaine, a-t-il précisé. Le Parisien.
Imprévisible et de plus en plus courant en France
Ce phénomène est causé par des vents chauds chargés de poussière de sable provenant du désert du Sahara. On l’appelle « calima » en Espagne, ou encore sirocco en France, région où il devient de plus en plus courant. Comme le rapporte également le quotidien francilien, elles pourraient être en partie causées par le réchauffement climatique. Une théorie confirmée par Paul Marquis, le patron du service e-meteo, qui assure Parisien que “la dépression se rapproche du Maghreb plus qu’avant, peut-être devrions-nous nous y habituer”.
Quels sont les risques pour la santé?
Mais à part la saleté qu’ils provoquent, ces nuages ne causent pas de problèmes de santé. “En revanche, la dégradation relative de l’air est naturellement surveillée”, indiquait mi-mars Météo-France, notant que les poussières avaient un impact sur la qualité de l’air. En effet, les particules des tempêtes de sable et de poussière contiennent de fines particules, qui – comme au sommet de la pollution automobile – peuvent pénétrer dans les poumons et causer des dommages.