Mais après deux semaines d’enquêtes, les enquêteurs ont constaté que la victime ne disait pas toute la vérité. Placé en garde à vue lundi par des gendarmes de la brigade d’enquête de Figeac, il a reconnu avoir “tout inventé”, indique dans un communiqué Alexandre Rossi, le procureur de Cahors.
Cours de citoyenneté
La jeune femme, inconnue des services judiciaires, a été déférée mardi au procureur pour une “fausse plainte”. “Outre la sanction de la loi, ces événements entraînent des contrôles inutiles par les services d’enquête, au détriment des procédures existantes et peuvent créer, dans une certaine zone, un faux climat d’insécurité”, souligne le procureur. La victime imaginaire doit faire l’objet d’une “mesure de composition pénale avec obligation de suivre un cours de citoyenneté”.