La collision s’est produite vers 14h30. au bout du Chemin Soubacq, qui passe à côté de la voie ferrée… Cette jeune Tarbaise a vécu l’horreur de sa vie ce dimanche après-midi dans le Jurançon où sa voiture a été percutée par un train. La collision s’est produite vers 14h30. au bout du Chemin Soubacq passant par la voie ferrée, au passage à niveau n° 6 menant au quartier homonyme entre la RN134 et le Chemin du Vert Galant à Jurançon. Il n’y a pas de barrières de sécurité ni de feux de circulation ici. Seul un panneau “stop” appelle les automobilistes à la prudence.
« Nous n’avons pas vu le train ! »
« Nous n’avons pas vu le train ! Nous l’avons entendu klaxonner. “On a juste eu le temps de freiner”, soupire Jean-Pierre, 23 ans lui aussi, qui était à côté de Catia dans la voiture. “On n’a plus rien, on n’était plus en état de choc”, glisse-t-il avant d’ajouter : “On aurait fait un pas de plus, il n’y avait plus personne.” La rédaction vous conseille “Je n’ai pas eu le réflexe de faire marche arrière”, se plaint Catia. “Le train a freiné mais a heurté l’avant du véhicule. À ce moment-là, je ne comprenais pas. “Je pensais que ça passerait…” Heureusement, “le choc n’a pas été violent”, se félicite Jean-Pierre. Les deux Tarbai ne connaissaient pas le terrain. Ils n’avaient pas imaginé y passer un train. « Il n’y a aucune signalisation, aucun obstacle ! se demande le conducteur.
“Les habitants sont habitués”
“Bien sûr, les habitants y sont habitués, mais des accidents se sont déjà produits ici. Heureusement, ce n’est que matériel… », témoigne Pierre, 24 ans, qui habite le quartier de Soubucq. C’est lui que les deux jeunes Tarbais sont venus voir. Pierre aussi avait peur. Sa voiture suivait Katia. “On n’avait plus rien, on n’était plus en état de choc”, avouent Catia et Jean-Pierre se rendant dans le Jurançon à leur ami Pierre (ici). CV Il n’y a pas eu de blessé non plus au TER, qui s’est arrêté près de deux heures sur les pistes. Le train ne transportait que quatre passagers. Trois ont pu être transportés en taxi jusqu’à Oloron. Le quatrième a été ramené chez lui. Présent sur les lieux de l’accident, l’adjoint au maire de permanence confirme la dangerosité de ce passage à niveau pour lequel la commune de Jurançon recherche la sécurité.
Un “point noir” pour la mairie
“Pour nous, c’est un sujet sensible. C’est le seul passage à niveau de la colonie comme ça ! « Depuis plusieurs années, nous multiplions les démarches, les rencontres à la mairie… », avoue Pierre Hamelin. La mairie a réussi à installer une clôture, côté chemin du Vert Galant, pour empêcher les piétons d’aller sur les pistes. Il reste cependant le “point noir” du passage à niveau. La rédaction vous conseille “Pas d’encombrement, pas de signal sonore, pas de feux”, a précisé l’élu, chargé de l’environnement et de la mobilité. “On veut une meilleure signalisation”, insiste Pierre Hamelin, qui énumère aussi “quelques accidents”. « Là, un miracle s’est produit. “Mais une fois qu’ils ont une voiture… C’est un endroit assez animé.”