“Yannick Jadot dit depuis des semaines qu’un embargo est nécessaire et que d’autres pays de l’Union européenne sont dans cette position”, a-t-elle dit, y compris des pays “qui dépendent plus du gaz de Poutine que de la France”. Pour autant, “la solution n’est pas de se tourner vers une autre dépendance, en l’occurrence le gaz de schiste américain”, mais “d’organiser la transition énergétique, une réponse de long terme”. A court terme, se passer du gaz russe est possible, selon elle, car “nous avons des réserves”. Quant à l’hiver prochain, il a suggéré l’idée d’un acheteur européen unique et d’une meilleure variété d’approvisionnements pour faire face. “Ce qui manque, dit-elle, c’est d’investir massivement dans des alternatives” à la place des énergies fossiles. Mais “l’UE a inclus le gaz dans la classification verte” qui définit l’énergie propre et “est une dérogation”. Par ailleurs, “nous avons mis en place des dispositifs d’aides de l’Etat pour rendre les gens dépendants énergétiquement”, a précisé Mme Batho, citant l’exemple des “chaudières à condensation alimentées par MaPrimeRénov”, le dispositif du gouvernement pour inciter les propriétaires à faire des démarches d’amélioration énergétique.