Un pas en avant, deux pas en arrière? Invité à 20h de France 2 mardi soir, Eric Zemour est revenu sur ce qui a ému son actualité après le meeting du Trocadéro : les cris du “Macron tueur” lancés par ses partisans dimanche en pleine allocution. Si l’hypocrite nationaliste avait déjà tenté de désamorcer la polémique à l’issue de sa convention électorale – expliquant par l’intermédiaire de son groupe qu’il “n’avait pas entendu” l’expression, qu’”il ne l’accepterait pas seul et qu’il la “condamnait” – son ton candidat à la présidentielle sont plus nuancés dans la chaîne publique. Découvrir Voir d’autres contenus Lire aussi “Macron Killer” : Les militants du meeting d’Eric Zemour risquent-ils d’être poursuivis ? Si Eric Zemour “condamne” une nouvelle fois ces attentats mardi après-midi, mieux vaut mettre un terme à la polémique : “L’enjeu n’est pas là”. Selon lui, “il faut comprendre pourquoi les gens ont crié ça, ils l’ont crié quand (il) a signalé la mort de Nathalie, la fille de Patrick Jardin dans l’attentat du Bataclan. Quand (il) a supplié son fils Évelyne Reybert qui avait été tué à Romans-sur-Isère par un clandestin soudanais.

“Ce qu’ils voulaient crier, c’est que la relaxation tue”

Donnant le contexte de cette séquence qui fait beaucoup parler depuis dimanche, le leader de Reconquête ! Il souligne : “Ce qu’ils ont voulu crier, c’est que la détente tue parce que ce sont des gens qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas être en France et que le pouvoir les a généralement laissés pour compte. Ce sont des gens qui n’ont pas été condamnés, qui n’ont pas été expulsés…” Tout en reconnaissant “qu’on n’offense pas les gens comme ça”, Eric Zemour “comprend” les instigateurs de ces cris “car ces gens ont été émus aux larmes en invoquant les cas dont il parlait”. Et de justifier ces éclats par une “émotion” : “C’est humain (…). à partir du moment où la détente tue”. S’il n’implique pas directement Emmanuel Macron, il “incarne l’Etat”. L’occasion de ridiculiser la réponse du candidat à la présidentielle – qui avait présenté Eric Zemour comme un concurrent malentendant – pour “mépris des passions des Français”. Dès lundi, l’hypocrite nationaliste avait déjà réprimandé le président de la République sur BFMTV : “Il sait très bien, il a déjà eu des réunions, qu’on n’entend pas tout ce qui se passe. Il sait très bien que sur le podium on n’entend pas tout ce qui se dit. Ce sont de mauvais tests. “Nous parlons de quelque chose de secondaire.” “C’est marrant le garçon de bain,” dit-il ironiquement.